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Le sang des cors
Le sang des cors
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Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Éditions Ravet-Anceau
Protection:
Filigrane
Année de parution:
2017
ISBN-13: 9782359734010
Description:
La comtesse Edmonde de la Villaudière a disparu. Si son mari Philippe ne semble pas très préoccupé, le commandant Bourbon et l’adjudant-chef Keller prennent l’affaire au sérieux. D’autant qu’un cas similaire leur est signalé : la voiture de Morgan Ferneth, un prétendu antiquaire, est retrouvée abandonnée en lisière de la forêt de Compiègne. Désormais introuvable, le mystérieux Ferneth avait vendu un peu plus tôt un tableau au comte. Une peinture représentant une scène de chasse à courre, activité pratiquée par Philippe. Le comte possède d’ailleurs une importante meute de chiens pour s’adonner à ce loisir. Un passe-temps à pratiquer sans modération.<br><br>EXTRAIT<br><br>Lieu privilégié s’il en est pour admirer le cheval dans toute sa splendeur, la plénitude et la grâce de ses interminables foulées, l’hippodrome de Chantilly se transforme un dimanche par an en un éclectique défilé de mode où la gent féminine, par l’originalité de ses chapeaux, tente de disputer la vedette à la race chevaline. Tradition immuable, arborer au prix de Diane le plus beau, voire le plus délirant bibi. C’est ainsi. L’excentricité laisse peu de place au déraisonnable. On y croise toutefois quelques coiffes élégantes, que les extravagances environnantes se chargent de mettre en valeur. Les cameramen de la télévision partagent leurs plans entre ces femmes élégantes en représentation et des pouliches qui n’ont pas effectué, elles, le voyage pour faire de la figuration.<br>« Oui, madame, vous êtes ravissante, ces plumes de casoar siéent à merveille à votre agréable minois. » Ainsi commentait, il y a quelques années depuis sa loge de presse, l’indétrônable Léon Zitrone. Oreilles engoncées sous un énorme casque audio, bouche masquée par la boule de mousse antivent coiffant un micro au logo d’Antenne 2. Les commentateurs et les pur-sang passent, mais la prestigieuse course du prix de Diane perdure.<br>Bien que les effluves d’Hermès, de Givenchy ou du N° 5 de Chanel se disputent l’endroit avec le fumet du crottin de cheval, cette manifestation d’élégance renommée est prisée de toute l’aristocratie et de la bourgeoisie environnante. Gratin et crottin mêlés, c’est dans la cité des princes de Condé The Sunday à ne pas manquer !<br><br>À PROPOS DE L’AUTEUR<br><br>1947. Alors que Robic gagne le tour de France, que Gide reçoit le Nobel et que Yeager passe le premier mur du son, paradoxalement personne ne semble remarquer la naissance de <b>Gérard Bertuzzi</b>. À 21 ans, il quitte le bureau d’étude des Ponts et Chaussées de Compiègne pour l’entreprise Poclain. Chez ce constructeur d’engins de travaux publics, ses différents postes, notamment celui de <i>Product marketing manager</i>, lui feront faire le tour du monde, trainant derrière lui des racines assurément picardes !<br>En quatre romans, Gérard a remisé une vingtaine de cadavres dans les placards de Polars en Nord, sans que ses personnages aient tiré un seul coup de feu. « Je suis un pacifiste, je n’aime pas les armes à feu, c’est beaucoup trop dangereux », aime-t-il déclarer tandis que ses personnages s’étripent à qui mieux-mieux dans les endroits les plus inattendus et de manière souvent peu orthodoxe. Écriture, musique, balades, sport, voyages, cet épicurien vit pleinement ses passions, de peur, dit-il, qu’il n’y ait jamais avec Épicure de rappel ! Il aime les dialogues d’Audiard, l’humour de Desproges et de Sacha Guitry, ainsi que les romans de Frédéric Dard. Il ne rate jamais un bon mot. Sa devise : « Une journée où l’on rit est une journée où l’on ne vieillit pas. » Ses chanteurs préférés sont Brassens, Brassens et dans une moindre mesure, Brassens.