La déesse et le Pingouin

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Filigrane

Année de parution:
2016

ISBN-13: 9782511040331

<b>Une politique pour le troisième millénaire mêlant spiritualité, écologie et féminité</b><br><br>« Est-elle folle ou visionnaire ? » se dit Carl quand Rose le réveille en racontant qu’elle doit sauver le monde. Elle lui décrit un rêve obsédé par le crime et par l’amour. Elle parle d’une destruction symbolique très ancienne, celle de l’éradication du Féminin sacré, cette spiritualité qui remonte au Paléolithique, vingt mille ans avant Jésus-Christ, et qui resurgit dans la société, en ce début du IIIe millénaire. Mais sous les yeux de Carl, Rose va commettre un meurtre bien réel.<br><br><i>La Déesse et le Pingouin</i> est un conte philosophique où se fécondent mutuellement l’essai et la fiction. Le message, évoquant des mythes fondateurs de l’humanité, devient d’une urgente actualité quand il est question de simplicité responsable et de décroissance économique. Ce récit mystérieux, riche, envoûtant ne se réduit pas à une thèse ou à un scénario : il faut le lire, le vivre, en faire <i>l’expérience</i>.<br><br><b>Un conte philosophique suscitant rêves et réflexions, en lien avec des mythes anciens et avec "l’esprit de poésie"</b><br><br>EXTRAIT<br><br>Il flotte comme un air de Mozart sur ces pages, et c’est un enchantement amoureux.<br><br>Mozart disait : « Je cherche deux notes qui s’aiment » ; les particules issues des collisions qu’étudie la physique quantique lui répondent, qui, bien que distinctes dans le temps et l’espace, partagent leurs caractéristiques et restent en liaison ; et puis il y a Rose qui débarque d’on ne sait trop où et qui cherche à faire entendre son étrange musique. Tout serait-il double, en quête de son <i>symbolon</i>, sa moitié opposée dont le lien retrouvé ferait l’harmonie ? Carl, un vieux savant, prête l’oreille à cette question, et tout peut commencer.<br><br>CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE<br><br>« Une vie sans croissance économique, toute en « poésie » et simplicité volontaire, est-elle souhaitable, voire nécessaire ? Moins de biens, plus de liens »: les humains n’ont-ils que cette seule possibilité de vie dans le futur ? L’hyperproductivisme et l’hyperconsumérisme nous ont-ils déjà menés trop loin ? Dans son conte philosophique <i>La Déesse et le Pingouin</i>, Florence Richter promeut ce mode d’existence décroissant, où se conjuguent les contraires : échanges commerciaux et vie contemplative, science et poésie, raison et spiritualité, pôles masculin et féminin de l’être, culture et nature. » <b><i>Tetra asbl</i></b><br><br>- « Ce récit mystérieux, riche, envoûtant ne se réduit pas à une thèse ou à un scénario : il faut le lire, le vivre, en faire l’expérience.. »<b> – <i>Point Culture Bruxelles</i></b>&nbsp;<br><br>- «&nbsp;De quoi s’agit-il&nbsp;? Ni plus ni moins que de dire au monde, à travers une fiction mettant en présence Carl Jung, le maître de la psychologie des profondeurs et Rose, la féminité incarnée, à la fois sauvagerie et amour, qu’il est temps de changer de paradigme. » <b>– Jean-Claude Vantroyen, <i>Le Soir</i></b><br><br>A PROPOS DE L’AUTEUR<br><br>Née en 1967, <b>Florence Richter</b> est criminologue ; elle a travaillé dans ce secteur durant une dizaine d’années. Dans le domaine culturel, elle a été administratrice-déléguée de la tribune de conférences « Midis de la Poésie » à Bruxelles, ainsi qu’éditrice à La Renaissance du Livre. Elle est actuellement rédactrice en chef de la revue <i>Lectures</i> du Ministère de la Culture, ainsi que chercheur associé à l’Université Saint-Louis-Bruxelles pour le Groupe de recherche FNRS « Droit et littérature ». Elle a publié un essai <i>Ces fabuleux voyous. Crimes et procès de Villon, Sade, Verlaine, Genet</i> (Hermann, 2010), qui a reçu le Prix Léopold Rosy de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.