La Campagne de Jean-Marie Le Pen pour l'élection présidentielle de 1988
Christophe Hameau
Disponibilité:
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
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Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1991
1991
ISBN-13:
9782402386579
Description:
Chef incontesté du Front national, car garant de son unité, tribun hors pair, dont les qualités médiatiques - qu'elles suscitent franche sympathie ou franche antipathie - sont unanimement reconnues, Jean-Marie Le Pen est devenu, depuis 1984, un véritable « phénomène » politique.
L'élection présidentielle de 1988 a été l'occasion, pour le leader d'extrême-Droite, d'affirmer haut et fort son identité et sa spécificité, à travers un style de campagne fondé tant sur son talent de stratège, que sur ses dons d'orateur. Mais, au-delà de son charisme personnel, il a pu compter sur un capital de ressources humaines et matérielles, qui traduit autant l'importance attachée à la compétition électorale, que le degré d'institutionnalisation du Front national.
Plus question désormais de parler de « feu de paille », ou de « poussée de fièvre ». Car « le grand perturbateur » ne s'est pas seulement imposé comme le « marqueur idéologique » de cette course à l'Élysée ; il a également réussi, avec 14,4 % de voix, à créer la surprise au soir du premier tour, dans un type d'élection pourtant défavorable à l'expression du vote extrémiste, et à prouver qu'il est, aujourd'hui, capable de s'installer durablement sur l'échiquier politique français.
L'élection présidentielle de 1988 a été l'occasion, pour le leader d'extrême-Droite, d'affirmer haut et fort son identité et sa spécificité, à travers un style de campagne fondé tant sur son talent de stratège, que sur ses dons d'orateur. Mais, au-delà de son charisme personnel, il a pu compter sur un capital de ressources humaines et matérielles, qui traduit autant l'importance attachée à la compétition électorale, que le degré d'institutionnalisation du Front national.
Plus question désormais de parler de « feu de paille », ou de « poussée de fièvre ». Car « le grand perturbateur » ne s'est pas seulement imposé comme le « marqueur idéologique » de cette course à l'Élysée ; il a également réussi, avec 14,4 % de voix, à créer la surprise au soir du premier tour, dans un type d'élection pourtant défavorable à l'expression du vote extrémiste, et à prouver qu'il est, aujourd'hui, capable de s'installer durablement sur l'échiquier politique français.
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