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Malédiction de Dragomir (La)
Pierre TRUDEL
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Éditions Archimède
Éditions Archimède
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2010
2010
ISBN-13:
9782922132823
Description:
Une aventure fantastique d’Ariane Chou
« Ce n’est qu’après une heure de lutte acharnée qu’elle réussit de peine et de misère à amener le poisson près du rivage. Elle se rendit compte alors qu’il ne ressemblait à aucune des espèces qu’elle connaissait. Mesurant près de deux mètres de ses grosses babines mauves à sa nageoire caudale fourchue et couleur acier, il était entièrement recouvert d’écailles rouges sur le dos, noires sur le ventre et dorées sur toute la surface de sa tête. Sa gueule qu’il ouvrait et fermait par spasmes rapides dus à son grand épuisement montrait plusieurs rangées de dents acérées en forme de pointe de flèche.
Mais ce qui surprit et effraya le plus Ariane, c’est que la créature la fixait de ses deux yeux rouges et globuleux avec, lui sembla-t-il, une expression de haine et de cruauté presque humaine.
Dans un dernier effort, elle hissa cependant le poisson agonisant sur la rive. Elle n’était toutefois pas au bout de ses peines. Dès qu’il fut sorti de l’eau, ce dernier se mit subitement à enfler, à enfler et à enfler encore plus. Puis, comme un ballon que l’on aurait trop rempli d’air, bang!, il explosa, dispersant dans l’eau, sur la rive, sur les arbres du voisinage et même sur son bourreau maints lambeaux de chair, des esquilles d’arêtes et des restes de son dernier dîner.
Ce qui fut plus étrange cependant, c’est que l’explosion propulsa aussi dans l’air, comme un canon le boulet, une sorte de courte épée qui avait abouti, on ne sait trop comment, dans l’estomac de la bête. Après une brève course, ladite épée se ficha dans un saule tout près de la tête d’Ariane en oscillant et en émettant un son aigu semblable aux lamentations lugubres que produisent les vents d’automne en s’engouffrant dans les arbres dénudés. »
« Ce n’est qu’après une heure de lutte acharnée qu’elle réussit de peine et de misère à amener le poisson près du rivage. Elle se rendit compte alors qu’il ne ressemblait à aucune des espèces qu’elle connaissait. Mesurant près de deux mètres de ses grosses babines mauves à sa nageoire caudale fourchue et couleur acier, il était entièrement recouvert d’écailles rouges sur le dos, noires sur le ventre et dorées sur toute la surface de sa tête. Sa gueule qu’il ouvrait et fermait par spasmes rapides dus à son grand épuisement montrait plusieurs rangées de dents acérées en forme de pointe de flèche.
Mais ce qui surprit et effraya le plus Ariane, c’est que la créature la fixait de ses deux yeux rouges et globuleux avec, lui sembla-t-il, une expression de haine et de cruauté presque humaine.
Dans un dernier effort, elle hissa cependant le poisson agonisant sur la rive. Elle n’était toutefois pas au bout de ses peines. Dès qu’il fut sorti de l’eau, ce dernier se mit subitement à enfler, à enfler et à enfler encore plus. Puis, comme un ballon que l’on aurait trop rempli d’air, bang!, il explosa, dispersant dans l’eau, sur la rive, sur les arbres du voisinage et même sur son bourreau maints lambeaux de chair, des esquilles d’arêtes et des restes de son dernier dîner.
Ce qui fut plus étrange cependant, c’est que l’explosion propulsa aussi dans l’air, comme un canon le boulet, une sorte de courte épée qui avait abouti, on ne sait trop comment, dans l’estomac de la bête. Après une brève course, ladite épée se ficha dans un saule tout près de la tête d’Ariane en oscillant et en émettant un son aigu semblable aux lamentations lugubres que produisent les vents d’automne en s’engouffrant dans les arbres dénudés. »
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