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Scènes de vie en Corée
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Scènes de vie en Corée
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Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
L'Asiathèque
Protection:
Filigrane
Année de parution:
2018
ISBN-13: 9782360571178
Description:
<b>Un voyage dans ce que la Corée a de plus authentique.</b><br><br>Vie quotidienne, relations familiales et professionnelles, loisirs, histoire, langue et écriture : 17 thèmes pour appréhender la culture de la Corée du Sud, avec des références à des termes spécifiques de la langue coréenne.<br><br><b>Grâce à cet ouvrage articulé autour de 17 thèmes, laissez-vous séduire par la Corée du Sud et apprenez à appréhender la culture de ce fascinant pays.</b><br><br>EXTRAIT<br><br>Ainsi va la mode telle que la pratique la société coréenne. Elle avance par vagues qui se propagent de proche en proche et vont s’échouer sur l’autel de la consommation avant d’être rattrapées par celles qui suivent. Le mouvement est perpétuel, à haute fréquence et magistralement orchestré. On dépense des fortunes — que l’on n’a pas toujours mais que l’on trouve — pour suivre le rythme et tenir son rang. Le « pas cher » n’a pas bonne presse et, même dans les milieux modestes, on se saigne pour être à la hauteur et ne pas perdre la face. On se ruine pour offrir un mariage luxueux à son enfant. On ne se demande pas ce que l’on veut réellement faire de sa vie, on suit. On ne se pose pas la question de savoir si on a vraiment besoin de se faire refaire le nez ou la mâchoire, on le fait. Autrefois il fallait sortir d’une bonne université ou se distinguer par sa générosité. Aujourd’hui, il ne suffit plus d’être intelligent ou gentil. Il faut être BEAU. Le « look » donne une chance d’exister socialement. Il y a eu translation : on est passé d’une priorité d’ordre moral à une priorité d’ordre visuel. Si on en vient à délaisser son image, on aura beau être le plus génial des êtres de la terre, on aura loupé la chance de sa vie : être le plus envié. Car tout est là, on veut être beau pour être regardé et jalousé. Depuis bien longtemps, la poursuite de la notoriété a joué un rôle moteur dans la société coréenne mais c’est vraisemblablement la première fois que l’on accorde tant de pouvoir au oemo (??), à « l’apparence (mo) extérieure (oe) ».<br><br>À PROPOS DE L'AUTEUR<br><br><b>Martine Prost</b>, auteur de <i>Scènes de vie en Corée</i> et de <i>Halabeoji</i>, ouvrages publiés à l’Asiathèque en 2011, a été maître de conférences à l’UFR de langues et civilisations orientales de l’université Paris-Diderot et directrice de l’Institut d’études coréennes au Collège de France. Maintenant à la retraite, elle vit en Corée.<br><br><b>Pierre Cambon</b> (né en 1955) a fait des études d’histoire, d’histoire de l’art et d’archéologie à la Sorbonne et à l’École du Louvre, tournées vers l’art du Gandhara ou bien l’Asie centrale. Séduit par la Corée, qu’il découvre en 1981, il en apprend la langue et épouse Kim Sang-lan, artiste et professeur alors à l’université Wonkwang. Attaché culturel auprès de l’ambassade de France à Séoul de 1988 à 1992, il est chargé, à son retour en France, de créer un département des antiquités coréennes au musée Guimet – jusque-là rattachées à la section Japon. Par deux fois, il est envoyé en Corée du Nord comme consultant par l’Unesco. En 2001, il a publié à la RMN <i>L'Art Coréen au Musée Guimet</i> (2001) et <i>Paysages de Corée au pays des lettres</i> (2001), puis y a dirigé la publication de <i>Afghanistan : Une histoire millénaire</i> (2002).<br>
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