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Les véritables mémoires de Vidocq (par Vidocq)
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Les véritables mémoires de Vidocq (par Vidocq)
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Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
CLAAE
Protection:
Filigrane
Année de parution:
2018
ISBN-13: 9782379110023
Description:
<b>Plongez au cœur des souvenirs du maître des voleurs !</b><br><br>Tour à tour boulanger, colporteur, marin, contrebandier, bagnard, puis chef de la police de Sûreté et pour finir industriel, inventeur et écrivain, Eugène-François Vidocq (1775-1857) est un personnage hors du commun. Ses exploits inspirèrent nombre d'écrivains tels Balzac, Eugène Sue, Alexandre Dumas... Victor Hugo, dans <i>Les Misérables</i>, immortalisera Vidocq dans le personnage de Jean Valjean. <br/><br/>François Vidocq écrit ses <i>Mémoires</i> en 1827. Son éditeur apportera alors quelques modifications afin d'embellir la vie mouvementée de ce personnage hors du commun. Cet ouvrage est la réédition du texte d'origine, expurgé des améliorations ultérieures.<br><br><b>Une autobiographie haute en couleurs pour un personnage au caractère bien trempé !</b><br><br>EXTRAIT<br><br>Je suis né à Arras, le 23 juillet 1775, dans une maison voisine de celle où Robespierre avait vu le jour, et je reçus les prénoms d’Eugène et François. François fut toujours mon prénom usuel. Dès mon enfance, j’annonçai les dispositions les plus turbulentes et les plus perverses. Doué par la nature, d’une force et d’une dextérité étonnantes, je profitais de ces avantages pour rosser, chaque jour, les enfants de mon âge et assommer les chiens et les chats du quartier. On n’entendait que plaintes et reproches de la part des parents de mes camarades et des habitants du voisinage. Les remontrances de mon père, honnête boulanger, ne produisaient aucun effet sur moi. Je m’en riais comme de celles d’une mère dont j’étais – malheureusement – l’idole. Les salles d’armes où j’allais recevoir des leçons d’escrime avec Poyant, Hidou, Delcroix, Boudou, Basserie, Franchison et autres mauvais sujets du pays, qui m’initiaient à leurs vices, étaient mes seules fréquentations. Mes parents s’aperçurent, un jour, d’un déficit dans le comptoir, que j’exploitais concurremment avec mon frère 1 et ils eurent soin de n’y plus laisser la clé.
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